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Poutine a appelé Obama jeudi pour parler Ukraine, Moyen-Orient

vendredi 26 juin 2015

Le président russe Vladimir Poutine a téléphoné jeudi à son homologue américain Barack Obama pour discuter des développements au Moyen-Orient, notamment liés au groupe jihadiste Etat islamique, et de la situation en Ukraine, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Les deux chefs d’Etat ont également discuté de la "situation de plus en plus dangereuse en Syrie", et souligné l’importance de maintenir "l’unité" des puissances internationales dans les tractations avec l’Iran destinées à éviter qu’il ne se dote de l’arme nucléaire.

L’Iran et le groupe "5+1" (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) entrent cette fin de semaine à Vienne, sans garantie de succès, dans la dernière ligne droite d’un marathon de négociations pour solder le très épineux dossier nucléaire iranien avant la date butoir du 30 juin.

Par ailleurs, selon la Maison Blanche, les deux hommes ont évoqué "la nécessité" de contrecarrer le groupe ultra-radical Etat islamique, qui contrôle des pans entiers de territoires en Irak et en Syrie.

De son côté, Barack Obama a de nouveau insisté sur le fait que Moscou se devait de "respecter ses engagements" dans le cadre des accords de Minsk pour régler le conflit en Ukraine.

Il s’agit en particulier pour la Russie "de retirer la totalité des troupes et des équipements russes déployés sur le territoire ukrainien", a relevé l’exécutif américain.

Moscou dément être impliqué dans ce conflit entre Kiev et des séparatistes pro-russes, qui a fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014.

"L’affirmation erronée concernant la présence de troupes russes est, malheureusement, relayée par différents chefs d’Etat occidentaux, et à chaque fois la Russie donne des explications sur ce point. Le président Poutine l’a fait à nouveau cette fois-ci", a pour sa part déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Il a néanmoins jugé la conversation "suffisamment constructive", notamment dans le sens où les deux chefs d’Etat ont reconnu qu’il "n’y a pas d’alternative au dialogue et à la discussion à propos des différents problèmes" auxquels ils sont confrontés.

En dépit de la trêve instaurée le 15 février, après la signature des accords de paix de Minsk 2, l’est de l’Ukraine a connu une flambée de violences début juin. Leur intensité a diminué par la suite mais des affrontements meurtriers ont encore lieu régulièrement.


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