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États-Unis : Donald Trump se bat pour payer "le moins d’impôts possible"

dimanche 2 août 2015

"Je hais la façon dont notre gouvernement dépense nos impôts, je déteste la façon dont il gaspille notre argent", a-t-il fait valoir à la télévision.

Le milliardaire Donald Trump, candidat aux primaires républicaines, a expliqué dimanche qu’il se battait pour payer le moins d’impôts possible en entretenant le suspense sur la publication de ses déclarations fiscales. "Je me bats comme jamais pour en payer le moins possible", a-t-il dit sur la chaîne CBS. "D’abord, car je suis un homme d’affaires et c’est comme ça qu’on est censé faire", a-t-il expliqué, avant de donner une seconde raison : "Je hais la façon dont notre gouvernement dépense nos impôts, je déteste la façon dont il gaspille notre argent."

Alors que la démocrate Hillary Clinton a publié vendredi ses dernières déclarations d’impôts, une tradition pour les candidats à la présidentielle, Donald Trump a déclaré qu’il pourrait aussi le faire mais en posant peut-être comme condition la publication des messages d’Hillary Clinton quand elle était secrétaire d’État. Les courriers électroniques d’Hillary Clinton sont au coeur d’une controverse, car, en tant que secrétaire d’État, elle utilisait uniquement une messagerie privée pour rendre l’accès à ses archives plus difficile, accusent les républicains. Elle a remis au département d’État quelque 55 000 pages d’emails, que l’administration a commencé à expurger et à publier sur Internet.

En tête des sondages

Le magnat de l’immobilier a une nouvelle fois eu la part belle des émissions de télévision dominicales aux États-Unis, un nouveau sondage le plaçant en tête des intentions de vote pour les primaires. Il était l’invité de trois chaînes américaines. Selon l’enquête NBC News-Wall Street Journal, il est le premier choix de 19 % des républicains, suivi du gouverneur du Wisconsin Scott Walker (15 %) et de l’ex-gouverneur de Floride Jeb Bush (14 %), avec 6 points de marge d’erreur.

Donald Trump a aussi estimé que Barack Obama n’avait "rien fait" pour les Américains noirs. "On a un président noir qui a fait très peu de choses pour les Afro-Américains de ce pays", a-t-il déclaré sur la chaîne ABC. Sur la même chaîne, il n’a aussi pas exclu d’autoriser de nouveau la simulation de noyade ("waterboarding") ou la torture contre des suspects. "Je serais tenté d’être très fort, a-t-il dit. Quand des gens décapitent d’autres gens et qu’on s’inquiète de la simulation de noyade... car je n’ai aucun doute que ça marche, je n’ai absolument aucun doute." Il devrait être au centre de la scène jeudi à Cleveland, parmi 10 candidats républicains, au premier débat télévisé des primaires sur Fox News.


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