MosaikHub Magazine

Exclu : les condo­léances de Gala à Céline Dion

jeudi 21 janvier 2016

Dans la chapelle ardente de Notre-Dame où repose la dépouille de René Angé­lil, Céline Dion a un mot pour chacun.

Montréal, de notre envoyé spécial

Elle est là, debout. Devant elle, la foule défile et, pour chacun. A ses côtés, la dépouille mortelle de René Angé­lil, cercueil ouvert entou­rée de fleurs. Pour chacun, elle a un mot, un geste, ne craint pas les acco­lades, laisse les gens pleu­rer dans ses bras, les console, presque. Ses yeux recou­vert d’un voile sont humides, ses joues sont perlées de larmes, mais elle tient le coup. Quand arrive son tour, qu’on lui dit que la France pense à elle en ces moments diffi­ciles, elle répond, sans que sa voix ne tremble, que récem­ment, lors des atten­tats du 13 novembre, elle a « aussi beau­coup pensé à la France », qu’elle « était avec nous ». Puis elle remer­cie d’être venu, assure être « touchée », et promet quelle vien­dra vite, « bien­tôt », nous « rendre visite ». On la croit.

Depuis 9h30 heure de Montréal, elle est au côté de la dépouille de son mari. Ce n’était pas prévu. Norma­le­ment, Céline Dion devait quit­ter la Basi­lique vers 14 h 30, n’accueillir que les premiers arri­vant qui font la queue dans un froid glacial, mais elle est a changé d’avis. Si leur fils René-Charles a rapi­de­ment quitté l’enceinte, les grands fils d’une précé­dente union de René Angé­lil, Patrick et Jean-Pierre, sont là, à ses côtés, rece­vant égale­ment les condo­léances du public. Avec, pas loin, la dépouille de René, magni­fique en costume noire et chemise crème, les mains croi­sés, les yeux recou­verts de lunettes de soleil. Repo­sant, ainsi, tel un empe­reur romain ou un Pharaon sous les ors de Notre-Dame de Montréal avec, non loin, une femme debout, au courage tout simple­ment extra­or­di­naire.


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