Donald Trump échappe aux poursuites pour incitation à la violence
Le milliardaire, en tête des primaires républicaines, ne sera pas inquiété après l’agression d’un manifestant noir lors d’un de ses meetings.
Source AFP
En tête des primaires républicaines pour la présidentielle américaine, Donald Trump ne sera pas poursuivi pour incitation à la violence après un rassemblement où un manifestant noir avait été frappé par un supporteur blanc, a annoncé la police mardi. Un homme de 78 ans, John McGraw, a été arrêté par la police jeudi et inculpé notamment d’agression pour avoir frappé au visage Rakeem Jones, un Noir de 26 ans qui était escorté hors d’un meeting du milliardaire à Fayetteville, en Caroline du Nord, par des agents de sécurité.
La police locale avait ouvert une enquête pour déterminer si "l’attitude de Donald Trump ou de son équipe
de campagne", accusés par ses critiques d’alimenter la tension après des heurts dans ses meetings ces derniers jours, avait pu "inciter à l’émeute". Le bureau du shérif du comté de Cumberland chargé du dossier a finalement estimé mardi que les faits n’étaient pas constitutifs d’un délit d’incitation à la violence.
L’enquête reste ouverte
"Nous ne demanderons pas de mandat ou d’inculpation à l’encontre de Donald Trump ou de son équipe de campagne pour ces faits", a poursuivi la police dans un communiqué. "L’enquête reste ouverte sur d’autres aspects mais l’investigation concernant Donald Trump et son équipe de campagne est bouclée et aucun chef d’inculpation n’est attendu", a-t-elle ajouté.
Donald Trump est accusé par ses adversaires, jusqu’au sein même du camp républicain, d’alimenter une atmosphère de plus en plus toxique autour de sa campagne après les tensions ayant agité plusieurs rassemblements ce week-end. L’homme d’affaires avait annulé vendredi un meeting dans une université de Chicago après des accrochages entre ses partisans et des manifestants, dont de nombreux Noirs et Hispaniques.
