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Basket - NBA - Stephen Curry : « C’est de ma faute »

jeudi 9 juin 2016

Stephen Curry a endossé la responsabilité de la lourde défaite de Golden State à Cleveland mercredi soir (120-90). Steve Kerr a avoué avoir été surpris par le visage affiché par son équipe en début de match.

Steph Curry, meneur de Golden State : « C’est de ma faute. Ils ont été agressifs en défense et voilà. Je n’ai pas joué mon jeu. Je dois être 100 fois meilleur que ça pour aider mon équipe, particulièrement dans le premier quart-temps. Je vais bien, je suis en forme même si ce n’est pas comme ça que j’espérais voir la soirée se dérouler. Après je suis déçu de n’avoir rien fait pour mon équipe mais ça n’a rien à voir avec devoir répondre à une certaine attente (en tant que double MVP de la saison régulière). On a déjà été dans des situations où rien n’allait du début à la fin d’un match et on avait su tourner la page assez vite pour le suivant. Et puis comme Klay (Thompson) l’a dit, on comprend pourquoi on a perdu ce match. Ils nous ont frappé les premiers et on n’a pas su répondre. Il faudra qu’on sache encaisser ce premier « coup », particulièrement avec eux évoluant à domicile. C’est une série et on aura une belle opportunité vendredi de reprendre le contrôle. »Steve Kerr, entraîneur de Golden State : « On n’était pas prêts à jouer. Les Cavaliers nous ont frappés les premiers. On a perdu énormément de ballons, bêtement. On a été extrêmement mous pour commencer le match. Il y avait 9-0 quand on a demandé un temps morts, c’était un départ horrible. Malgré ça on est revenus mais il faut plus que ça pour gagner un match de finale. Un tel écart entre le match 2 et le match 3 ? C’est la NBA… Le talent est équitablement réparti. Comme Gregg Popovich me le disait, les autres joueurs, aussi, gagnent des millions pour jouer ! Ce sont les finales et tous les joueurs sont bons. Si on baisse la garde et que l’autre équipe a faim, voilà ce qui arrive. L’absence de Kevin Love n’a rien changé. L’histoire du match, c’est une équipe en colère, remontée face à une autre qui est trop confortable. Si on est dominés au rebond et au niveau des pertes de balle, on ne peut pas gagner. On peut survivre en étant battus dans un domaine mais pas dans les deux. Cette défaite je ne l’ai pas vue arriver. On avait parlé avec les joueurs de la façon dont Cleveland allait commencer et je m’attendais à ce que mon équipe joue mieux. Ça n’a pas été le cas donc je n’ai pas su les préparer. »


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