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Aucune défaite n’est définitive

jeudi 9 mai 2019 par Charles

Le football, que les Haïtiens aiment tant, est un sport créé par les Anglais. Ceux qui l’avaient oublié ont eu un terrible rappel à l’ordre cette semaine avec l’élimination coup sur coup de Barcelone et de l’Ajax par Liverpool et Tottenham en demi-finales de la ligue des champions.

Le meilleur joueur au monde, Leonel Messi, et l’équipe proposant le plus beau jeu, l’Ajax, ne seront pas en finale. Cruel, mais mérité.
Quelles leçons peut on tirer de ces deux matchs de folie ?
D’abord que le football ne se joue que sur le terrain. Pas sur le papier.
Aucun match n’est fini avant le coup de sifflet final.
Aucune avance n’est jamais suffisante : et Barcelone et Ajax avaient trois buts d’avance avant de se faire avoir.
La persévérance et l’envie de gagner surpassent tous les rêves assis.
On peut toujours surmonter toutes les situations.
Il ne faut jamais s’avouer vaincu.
Ce qui est vrai en football est aussi vrai dans la conduite d’un pays ou dans une lutte politique ou pour arriver au développement d’un pays. Il faut se battre sans relâche. Sans jamais se reposer sur ses lauriers. Sans jamais minimiser ses atouts, aussi faibles soient-ils devant les forces de l’adversaire ou du concurrent ou des pays voisins.
Haïti et les Haïtiens en général auraient intérêt à prendre des leçons de ce qui s’est passé cette semaine dans la planète football : on ne perd que les matchs qu’on ne joue pas à fond. Et aucune défaite n’est définitive.
La beauté du football est faite de rêves et de douleurs. Construire un pays, mener une lutte, caresser un objectif aussi demandent courage, persévérance, patience, abnégation, détermination, engagements et un peu de chance. Tout ce que les équipes anglaises ont su montrer sur le terrain cette semaine.
Frantz Duval


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