L’affaire du financement libyen en cinq points
Un intermédiaire qui accuse, un témoin clé décédé : l’enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007 met en scène des versions contradictoires.
Quels sont les motifs de mise en examen ?
Nicolas Sarkozy - dont l’avocat n’a pas pu être joint vendredi - est mis en examen pour trois délits présumés.
Corruption passive (art. 432-11 du Code pénal) : il lui est reproché d’avoir accepté de l’argent de l’État libyen pour, en échange, aider celui-ci à restaurer son image sur la scène internationale. Délit passible de 10 ans de prison et 150 000 € d’amende.
Recel de détournement de fonds publics libyens (art. 432-15) : délit qui découlerait de la corruption passive, si elle était avérée. Passible de 10 ans de prison et un million d’euros d’amende.
Financement illicite de campagne électorale : infraction au Code électoral (L 52-8, L 52-11, L 52-12, L 113-1), passible de 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.
Qui porte l’accusation ?
Ils ont tous en commun d’avoir une parole à la fiabilité douteuse, une réputation sulfureuse et des raisons d’en vouloir à Nicolas Sarkozy. Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui invisibles. L’un des noms qui revient le plus souvent est celui de Ziad Takieddine. Cet homme d’affaires franco-libanais, déjà condamné dans d’autres ...
Charles
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