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Quels aliments faut-il manger pour moins stresser ?

mercredi 21 octobre 2020 par Charles

En cette période trouble de pandémie, il est important de reconsidérer certains fondamentaux, comme celui de l’alimentation. Les conseils du Pr Lejoyeux. Par Le Point.fr

Le lien entre ce que l’on mange et les molécules génératrices d’émotions positives existe. C’est ce qu’explique Michel Lejoyeux dans son nouveau livre intitulé Les 4 Temps de la renaissance, dans lequel il expose notamment comment adopter de bons réflexes d’alimentation afin de développer des émotions positives et ainsi mieux « résister » au stress lié à notre situation de pandémie. Il explique notamment : lorsque nous mangeons du chocolat, qui contient du tryptophane, nous consommons ce qui nous permet de fabriquer de la 5-hydroxytryptamine, aussi appelée sérotonine. Même si nous ne sommes jamais en déficit de tryptophane, une telle relation de cause à effet explique, selon lui, toute l’importance dans notre alimentation dans la genèse de nos émotions positives et de notre capacité, donc, à résister au stress d’une situation difficile, comme celui de ce couvre-feu, par exemple.

Mais existe-t-il un aliment miracle ? Non, affirme le psychiatre, aucun aliment magique ne permet de traverser une situation difficile de façon euphorique et insouciante. Toutefois, des études montrent, selon lui, que nous avons besoin de trois types d’aliments pour favoriser un tel mécanisme : les isoflavones, le magnésium et les fruits et légumes. Mais quel plat imaginer avec tous ces éléments ? Le Pr Lejoyeux nous propose un exemple de plat à base de tofu (contenant de l’isoflavone), de la poudre de chocolat noir (riche en magnésium), le tout avec des fruits. « Difficile de sauter de joie devant un tel plat », précise-t-il, mais il y a là l’essentiel pour charger son organisme des trois molécules favorisant le déclenchement des émotions positives.

Mais ce n’est pas tout, il y a également la façon dont nous consommons notre plat qui importe, selon lui. « Manger doucement, en pleine conscience », fait partie selon le psychiatre de cet exercice de résistance et de résilience, dans le but de garder un « présent quelque peu protégé ». « Augmentez l’effet de ce plat de résilience en le mangeant doucement, en pleine conscience, en faisant attention à son goût et sa texture quand il passe au fond de votre gorge », précise-t-il.


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