Frappes en Syrie : le bilan incertain de la participation française
DÉCRYPTAGE - La décision d’Emmanuel Macron de participer à l’offensive américaine et de s’aligner sur la position de Donald Trump possède quelques avantages, mais de nombreuses questions demeurent selon le grand reporter du Figaro Renaud Girard.
S’engager dans un acte de guerre est toujours, pour un chef d’Etat, une décision grave. Emmanuel Macron n’a sûrement pas décidé à la légère de faire participer la France à une opération punitive, principalement américaine, de bombardement de la Syrie, aux toutes premières heures du samedi 14 avril 2018. Nous n’avons aucune raison de douter de la sincérité du président français lorsqu’il affirme détenir des preuves irréfutables que le régime de Bachar al-Assad a fait, le 7 avril 2018, usage d’armes chimiques, dans son opération de reconquête d’une banlieue proche de Damas, jusque-là contrôlée par des unités rebelles islamistes, mais peuplée d’un grand nombre de femmes et d’enfants.
La décision de l’Elysée a dû être d’autant plus réfléchie qu’en mars 2003, le président Jacques Chirac avait refusé d’associer la France à une opération militaire ...
Charles
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