La tendance du « chacun chez soi » bouscule la définition du couple
Déçus de la vie à deux ou attachés à leur indépendance, au moins 1,2 million d’amoureux vivent « ensemble séparément ».
Il y a le mariage, le pacs, le concubinage… et le « chacun chez soi ». Les Anglo-Saxons ont surnommé « living apart together » (LAT) ces couples qui vivent « ensemble séparément ». Cette façon de partager sa vie sans partager le même toit intrigue les chercheurs qui peinent à la faire rentrer dans une case des modes de conjugalité. Divorcés échaudés, quadras ancrés dans leurs habitudes de célibataires endurcis, jeunes jaloux de leur indépendance, ces insaisissables font l’objet d’une publication de l’Ined (Institut national d’études démographiques) qui tente de mieux cerner ce phénomène de société dans un nouvel ouvrage sur La famille à distance*.
Cette étude souligne tout d’abord que le nombre de ces couples « non cohabitants » varie fortement en fonction de la manière dont on les compte. 8,7 % des 18-79 ans se disent « en relation amoureuse stable non cohabitante », soit ...
Charles
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